Pont Neuf, Toulouse, 07/1996 |
Opening old sketchbooks can be emotional at times. My first sketchbooks were more journal-type with more text than pictures, describing personal and family events more than places. However the impulse to capture a particular scene was there already, and when a building or open space drew my attention, the sketches were done with whatever I happened to have on hand: pencil, ball point pen, felt pen. Fast lines. Total freedom from my own censorship.
Since then there have been steep learning curves, blank pages, and muddy watercolors. Periods of steady, disciplined sketching followed by stages of discouragement have taught me that I should always keep paper and pen next to me because a “sketching moment” could happen any time. With the evolution of technologies, sharing and exchanging sketches has become more dynamic and clicking on images has taken over sitting down to reflect on my own process. This blog is a part of it, and although it’s been neglected for sometime, the drawings here are strewn over several sketchbooks, so looking at posts online has a different narrative than it has in physical form. These sketches keep true to those old journals; however sharing thoughts, readings, and drawings on the same place makes a more organized collection through this journey, this path of daily discoveries in everyday places and the joy of travels.
En route Montréal-PEI, 08/2017 |
Ouvrir un ancien carnet de croquis me rend émotive. Mes premiers journaux avaient moins d’images et décrivaient plutôt des périples personnels ou familiaux. Il y avait, néanmoins, l’impulsion de dessiner quand je voyais un bâtiment ou un espace qui attirait mon attention. Les croquis étaient faits alors avec des traits rapides, avec les outils à disposition immédiate: un crayon, un stylo, un feutre, en totale liberté et sans jugement.
Dans mon procès d’apprentissage il y a eu des pages blanches et des aquarelles ratées. Des périodes de discipline et des étapes de découragement m’ont appris qu’il faut toujours garder un carnet sur moi parce que le moment de “croquer un sujet” peut arriver n’importe quand. Avec l’évolution des technologies, le partage des croquis se fait plus dynamique, et la tentation de regarder plutôt que réfléchir sur mon procès était grande, et malgré le fait de l'avoir mis de côté pour un certain temps, ce blogue est une partie de ce procès. Les croquis ici présents sont parsemés dans plusieurs carnets, alors quand je regarde les anciennes publications en ligne, elles font partie d’une narrative différente à celle des carnets en forme physique. Ces croquis sont toujours les mêmes en esprit mais y apparaissent d’une façon plus ordonnée pour décrire ce voyage de découvertes quotidiennes et le plaisir des voyages.